Séchage à l'énergie solaire

GAEC "Le Pis qui Chante" Nous cherchons l’autonomie fourragère et énergétique. Des panneaux photo voltaïques ont été installés sur 1000 m² du bâtiment de séchage.
L’air circulant en dessous du toit absorbe l’énergie solaire captée par la toiture. Cette énergie récupérée augmente la température de l’air canalisé, ce qui entraîne une diminution de son humidité relative.
Il faut 2-3 m² de capteur pour 1 m² de cellule de foin à sécher. En moyenne, l’air qui passe dans le capteur solaire augmentation de température de 3 à 6 °C, diminution de l’humidité relative de 10 à 20%.
Cet air plus chaud et plus sec peut extraire plus d’eau en traversant le fourrage par l’intermédiaire d’un ventilateur∇ Les ventilateurs normalement au nombre de 2 poussent l'air réchauffé, refoule cet air vers le caillebotis, 1 ventilateur peut servir pour 2 cellules 12-25 Kw/hre (15-30 CV)

Les ventilateurs muni d’une gaine d’aspiration collectrice aspire l’air réchauffé par le toit, cet air réchauffé parvient dans une chambre, caisson du ventilateur, d’où il est pulsé au travers du foin.

Au niveau de la récolte, on peut engranger au début environ 4 ha pour 100 m2 de surface ventilée, c’est à dire qu’il faut remplir la cellule à maximum 2 m de hauteur. Au fur et à mesure des récoltes, les coupes de foins sont disposées dans le séchoir en couches successives de +/- 1 m de hauteur. S’il n’est pas nécessaire d’attendre que la première couche soit sèche pour en ajouter une nouvelle, il faut cependant veiller à ne pas dépasser les possibilités du séchoir. Cela demande une organisation. Il est parfois nécessaire de faucher des petites surfaces tous les jours pendant plusieurs jours. Pour manipuler ces volumes d’herbe humide afin de les disposer dans les cellules de séchage, et les décompacter en sortie de l’autochargeuse Ensilage d'herbe avec une autochargeuse .

L’autochargeuse, un outil de récolte et d’engrangement indispensable, nous utilisons une griffe à fourrage avec un bras téléscopique. (Voir la vidéo)

Cellules de séchage.
Composée de cloisons (6 de haut) qui la délimitent et d’un caillebotis sur lequel repose le foin. Une cellule a un maximum de 200 m² de surface.
Le nombre de cellules va dépendre des besoins en stocks de l’exploitation.

Le Caillebotis:
Assemblage de liteaux et chevrons en bois 25 à 50 cm de hauteur, couvre toute la surface horizontale de la cellule et supporte le tas de fourrage et répartit l’air sous toute la surface.
La technique du séchage du foin en grange permet des charges d’alimentation et de mécanisation réduites, de valoriser les systèmes herbagers, économes en intrants (engrais, pesticides, mécanisation). La bonne santé des animaux permet également une réduction des charges.

Suppression des déchets : pas d’utilisation de bâches plastiques comme pour l’ensilage ou l’enrubannage, pas de ficelles. Pas de rejet de jus ni d’odeurs.

Le lait issu d’une alimentation à base de foin séché en grange présente une très bonne qualité gustative, et les risques de contamination par les spores butyriques et la listeria sont réduits.