Greenpeace vs. Tata
Profitant du bruit médiatique fait après l’annonce récente de Tata Motors de commercialiser sa Nano en Europe (voir nos 2 précédents articles à ce sujet ici et là ), Greenpeace redonne de l’élan à sa lutte contre le Groupe Tata, reprochant à ce dernier l’impact écologique sur les tortues marines de la construction du port de Dhamra (Orissa, Inde).
L’objectif de Greenpeace est d’obtenir l’arrêt immédiat de la construction de ce port.
Comme nous allons vous le montrer, Greenpeace maintient avec des moyens accessibles à tous, une pression de plus en plus forte sur la compagnie indienne ciblée. Quels sont ces moyens?
Le téléphone: Greenpeace incite, ni plus ni moins, le public à inonder les lignes téléphoniques de Tata, en suivant une procédure établie:
- Se présenter et demander M. Tata, laisser un message si cela n’est pas possible.
- Toujours être poli.
- Ne faire passer que le message relatif à la demande d’arrêt de la construction du port.
- Dire au revoir et raccrocher, puis reporter les éléments de la conversation sur le site de Greenpeace ou sur Twitter, dans les emplacements prévus à cet effet.
Le fax: la technique est la même que pour le téléphone, il est même possible d’envoyer un message préparé par Greenpeace depuis le site Internet même. Tout est fait pour favoriser le “cyberactivisme”.
Une “webstrategy” très offensive: dans le cas présent, Internet est l’arme préférée de Greenpeace pour lancer son offensive:
- Possibilité de joindre la campagne sur la page de Greenpeace dédiée à cette action: http://greenpeace.in/turtle/
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